Après avoir vu l’envers du décor dans la rubrique Le Off, et une partie des photos dans l’expo (à la médiathèque de Saint-Girons jusqu’au 26 août), voici le résultat de nos séances photo avec les habitants de Saint-Girons, et nos escapades dans la ville.

Hélène, Sur la Route de Madison

– Vous avez eu des témoignages sur Sur la Route de Madison ? J’avais bu un verre de porto avant, et 5 minutes après le début du film, les larmes ont commencé à couler. Mais je fais pas de bruit quand je pleure, heureusement, juste les larmes.

– Et quel rapport avec le verre de porto ?

– Eh ben il faut bien un déclencheur aux larmes quelque part, c’est pas juste moi !

– Ah, moi je crois que si, le verre de porto, c’est un prétexte !

Stéphanie, La Boum

La Boum, c’est sorti quand j’étais ado, alors je me suis tout de suite identifiée, à ces jeunes, à Sophie Marceau. Maintenant quand je le revois, je me reconnais plutôt dans les parents. Alors je me dis, un jour, peut-être que je me reconnaîtrais dans l’arrière-grand-mère … ! Poupette, elle s’appelle ! Elle est vraiment cool la grand-mère, ça ne me dérangerait pas d’être comme ça !

Yvette, Le train sifflera trois fois

Yvette nous a interprété « Si toi aussi tu m’abandonnes » à la mandoline. Dans Le Train sifflera trois fois, c’est surtout la musique dont elle se souvient.

Arlette, Alexis, Lucas et Manon, séance photo intergénérationnelle !

Manon, Oculus

Lucas, Le Hobbit

Arlette, tous les films hollywoodiens, anglais et français. On l’a mise à l’épreuve avec un quizz, elle est incollable !

Alexis, Orange Mécanique

Orange Mécanique, je l’ai vu parce que mon meilleur ami devait aller à une soirée déguisée, et il n’avait pas son costume de joker, alors il s’est déguisé en Alex, avec les cils, le chapeau … je ne connaissais pas, et du coup j’ai vu le film pour ça ! On m’a souvent dit « il est choquant, il est dur » etc. Mais tous ces passages de violence m’ont vraiment amusé en fait. Cette petite musique douce, Singing in the rain, Beethoven, sur les scènes de viol ou de violence, c’est tellement décalé que ça en devient drôle je trouve … Sauf les scènes où on le force à garder les yeux ouverts, la « Technique Ludovico », elle m’a perturbé. Mais sinon, pour moi c’est vraiment une comédie noire.

Gilles, Orange Mécanique

(Mais avec un tout autre regard !)

Vous voulez que je vous raconte le film qui m’a marqué ? C’est un peu coquin, mais bon…

J’étais à Carcassonne, c’était un cinéma qui s’appelait le Chapeau Rouge, qui était devenu un cinéma pornographique. J’avais 16 ans, l’âge de certaines préoccupations… Avec des copains on s’est dit qu’on voulait voir un film de cul, on était ado … Et en fait, c’était Orange Mécanique. Le film avait été interdit aux moins de 18 ans à l’époque. Alors il y a du y avoir une erreur de programmation ! Mais je me suis pris une claque, et je l’ai revu 6 ou 7 fois depuis ! C’est un film qui m’a fait découvrir le cinéma, j’en ai fait mon métier ensuite. Finalement, j’ai découvert Stanley Kubrick, j’ai accroché, et en fin de compte je ne suis jamais allé voir un film porno en salles !

 

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